La derniere lettre, après 4 ans de correpondances, laisse envisager une fin proche : « Au revoir, Madame, désormais, je vous prie, n'accusez pas mon silence, surtout ne vous en faites pas de chagrin. Ce que j'ai été, je reste, votre bien affectionné...»

Elzeviers. Dans sa présentation au lecteur de 4 ff, Firmin Didot précise qu'il n'y a eu que quelques exemplaires avec photographies, d'autres reproduites en gravures par différents moyens. Notre exemplaire possède une reliure signée par Lortic, en plein maroquin « tête de nègre », dos à nerfs avec fleurons, plats avec double cadre à froid avec fleurons aux angles, médaillon à entrelacs doré au centre, tranches dorées. Trés bel exemplaire.

joint sous chemise reliée, la traduction de Pierre Marteau en français courant, faite en 1878. Le tout se trouve sous emboitage, en bel état.

Sully Prudhomme, lettre ayant voyagé avec timbre et cachets, adressée à Monsieur Désiré Lemerre (éditeur de son état et fils d'Alphonse) : « Mon cher ami, je te serai très obligé de vouloir bien me faire savoir par un mot, si j'aurai quelque argent avant la fin de l'année... ». Très bel exemplaire. A noter : Pour cette édition en partie originale un complément d'information nous a été offert par un chercheur et érudit Mr T.C. « La première sortie en librairie du recueil de Sully Prudhomme Stances et poèmes date du 29 Avril 1865, et c'est l'éditeur Achille Faure (23 boulevard Saint Martin, Paris) qui avait pris, à l'époque, le risque d'éditer (à petit tirage, semble-t-il) un jeune auteur encore inconnu, futur Prix Nobel de Littérature. Mais Achille Faure fit faillite peu après, et c'est Alphonse Lemerre, 47 passage Choiseul, qui édita les autres volumes de l'auteur du Vase brisé : Les Épreuves, les Solitudes, les Vaines Tendresses, Le Prisme et post mortem, Épaves. L'édition de 1872 que vous possédez est la première parue sous la bannière « officielle » d'Alphonse Lemerre. Mais entre la version de 1865 chez Achille Faure et celle de 1872 chez Lemerre, Sully Prudhomme a changé les titres de certains poèmes, les a réorganisés suivant un classement différent, et même effectué quelques corrections mineures, quoique significatives. On peut se demander pourquoi Lemerre attendit le lendemain de la guerre de 1870 pour republier le volume initial, Stances et Poèmes, qui contenait le célébrissime Vase brisé... La réponse est simple, mais peu connue : lors de la faillite d'Achille Faure, Lemerre dut racheter les exemplaires restants de l'original, et en 1868 (après les Épreuves, mais avant les Solitudes) il mit en vente quelques exemplaires curieux (j'en ai un) contenant le volume original d'Achille Faure (237 pages) avec en page de titre la date de sortie initiale : 1865, encarté sous une couverture datée de 1868, estampillées aux noms et adresse d'A. Lemerre ! Un exemplaire mixte, en quelque sorte. »

(cembalo) de Ferdinand Herold. La genèse de cette publication se situe à Naples en 1815, où les compositeurs se sont rencontrés lorsqu'ils ont tous deux produit un opéra au Théâtre San Carlo. Herold, qui était tuteur musical des filles du roi Joachim Murat, quitta la ville la même année après l'exécution du roi. L'opéra Rossini a été présenté à la San Carlo en 1819. L'arrangement de Herold a été publié par Boieldieu jeune (François-Adrien Boieldieu 1775-1834). Les relations entre Herold et le compositeur-éditeur Boieldieu étaient déjà si intimes en 1816 que Herold composa la deuxième partie de l'opéra Charles de France de Boieldieu.

plats, double filets dorés sur les coupe des plats, guirlande dorée sur les plats intérieurs, tête haute dorée, petits frottis aux mors, très bel exemplaire.

exemplaire d'une grand qualité de reproduction des planches lithographiées.

tapisserie à motif de fleur à fond gris sous encadrement doré au premier plat, de feutrine au second plat, couverture illustrée du brochage conservée, tête haute dorée. Très bel exemplaire. Le second volume « Les nouvelles leçons d'amour dans un parc », 1930, est identique sans la suite, de même dimension au format in 8 Jésus sur vélin, au tirage nominatif sur un tirage total de 300. La reliure est aussi signée de M. Richard avec une tapisserie à motif de rose sur fond ocre sous encadrement cuivre, aussi en parfait état. Ensemble exceptionnel de qualité.